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Le principal attrait du Costa Rica est l’exceptionnelle richesse de sa faune et de sa flore. Sur son minuscule territoire de 51 100 km2 se concentrent 5% de la biodiversité de la planète. Peu de destinations au monde peuvent faire valoir une telle diversité biologique terrestre et marine : 240 espèces de mammifères, 230 espèces de reptiles, 850 espèces d’oiseaux, 180 espèces d’amphibiens, 35 000 espèces d’insectes, 6 500 espèces de papillons, 1 150 espèces de poissons... Mais également 13 000 espèces de plantes dont 1 400 orchidées, 800 variétés de fougères et un nombre d’arbres hallucinant. Près de 2 000 essences de bois différentes ont été répertoriées au Costa Rica.
Ce foisonnement vital s’explique par la position géographique du Costa Rica qui sert de couloir biologique entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, mais également par sa topographie si particulière et ses nombreux microclimats. Ainsi ont évolué de nombreuses espèces de palmiers, de fougères, d’arbres, de lianes. Ce vivarium extraordinaire fait la fierté des Costariciens qui l’ont protégé au sein de quelque 160 réserves biologiques, parcs nationaux et autres refuges naturels.
Au Costa Rica, la faune est omniprésente dès que l’on sort des zones habitées. Des profondeurs de la forêt tropicale émanent des cris, des bruissements, des coassements : toute la symphonie d’une nature en activité. Semblable à une voûte de cathédrale gothique, la forêt tropicale enveloppe le visiteur. Ses arbres grandioses peuvent atteindre 30 m de haut. Leurs troncs droits s’élancent vers le ciel, déployant en leur sommet des branches qui absorbent la majorité de la lumière. Les immenses ceibas sont partout et poussent à une vitesse fulgurante, gagnant jusqu’à 4 m par an.
Une même forêt peut rassembler jusqu’à 90 espèces d’arbres différents. Sous la coupe de ces géants fourmille un univers de fougères préhistoriques et de lianes. Les mousses s’agrippent aux troncs dans le sous-bois humide. Depuis la dense canopée, mille yeux vous observent : les singes bondissent d’un arbre à l’autre, un paresseux vous dévisage suspendu à une branche... Il sera toujours là lorsque vous repasserez une heure plus tard. Des petits groupes de coatis reniflent le sol à la recherche de nourriture, les tapirs se concentrent près des points d'eaux. Un écureuil, sautillant le long d’une branche, défend son arbre contre les envahisseurs.
La nuit, les chauves-souris fendent l’air à travers les arbres, happant les insectes. Dans la pénombre, les toucans s’affairent, les perroquets babillent, le timide quetzal se terre dans son tronc creux… Sous une feuille, une rainette aux yeux rouges se repose, presque invisible dans le décor vert. Au sol, une armée de fourmis coupe-feuilles vous barrera la route, transportant leur fardeau sur le dos. Certains animaux sont plus difficiles à voir comme les six espèces de félins qui arpentent les zones montagneuses et reculées du pays. Très menacés, ils ont besoin de vastes territoires de chasse.
De grandes fleurs merveilleuses aux formes fantastiques et aux odeurs enivrantes forment autant de taches de couleurs dans cet océan de vert. D’exquises épiphytes s’enroulent autour des branches : héliconias aux bractées rouges, jaunes ou orange, orchidées aux pétales élaborées... Les papillons multicolores butinent de fleur en fleur de leur vol léger. Mais ce sont les bromélias qui remportent la palme de la créativité, elles dont les feuilles recroquevillées servent de petits réservoirs pour l’eau et les détritus végétaux qui sont le lieu de vie pour de nombreux insectes.
Les plantes les plus surprenantes sont au rendez-vous. Vous découvrirez les relations étranges entres les espèces végétales et animales. Nombre de plantes diffusent un parfum nauséabond qui attire les mouches pollinisatrices. Les trompettes des anges n’ouvrent leurs fleurs tombantes que le soir pour attirer les chauves-souris. Certaines orchidées présentent des taches invitant les insectes à se poser sur leurs pétales. Enfin, une remarquable fougère a la capacité de se déshydrater pendant les périodes de sécheresse pour reverdir à la saison des pluies.
Au Costa Rica, la faune est omniprésente dès que l’on sort des zones habitées. Des profondeurs de la forêt tropicale émanent des cris, des bruissements, des coassements : toute la symphonie d’une nature en activité. Semblable à une voûte de cathédrale gothique, la forêt tropicale enveloppe le visiteur. Ses arbres grandioses peuvent atteindre 30 m de haut. Leurs troncs droits s’élancent vers le ciel, déployant en leur sommet des branches qui absorbent la majorité de la lumière. Les immenses ceibas sont partout et poussent à une vitesse fulgurante, gagnant jusqu’à 4 m par an.
Une même forêt peut rassembler jusqu’à 90 espèces d’arbres différents. Sous la coupe de ces géants fourmille un univers de fougères préhistoriques et de lianes. Les mousses s’agrippent aux troncs dans le sous-bois humide. Depuis la dense canopée, mille yeux vous observent : les singes bondissent d’un arbre à l’autre, un paresseux vous dévisage suspendu à une branche... Il sera toujours là lorsque vous repasserez une heure plus tard. Des petits groupes de coatis reniflent le sol à la recherche de nourriture, les tapirs se concentrent près des points d'eaux. Un écureuil, sautillant le long d’une branche, défend son arbre contre les envahisseurs.
La nuit, les chauves-souris fendent l’air à travers les arbres, happant les insectes. Dans la pénombre, les toucans s’affairent, les perroquets babillent, le timide quetzal se terre dans son tronc creux… Sous une feuille, une rainette aux yeux rouges se repose, presque invisible dans le décor vert. Au sol, une armée de fourmis coupe-feuilles vous barrera la route, transportant leur fardeau sur le dos. Certains animaux sont plus difficiles à voir comme les six espèces de félins qui arpentent les zones montagneuses et reculées du pays. Très menacés, ils ont besoin de vastes territoires de chasse.
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