Il n’y a pas de meilleur moment pour visiter le Costa Rica : la saison sèche, de décembre à avril, vous garantit un temps sec, chaud et poussiéreux, mais la chaleur peut être torride, surtout au Guanacaste et sur les côtes. Au contraire, la saison humide est appréciée pour sa verdeur et sa fraîcheur. Les prix baissent et les hôtels sont moins complets. Il pleut en général l’après-midi, prévoyez donc vos activités plutôt le matin. Il existe toutefois des différences régionales : sur la côte caraïbe et le Sud-Ouest Pacifique, les pluies torrentielles durent toute l’année.

Les voyageurs en provenance de l’Union européenne, de la Suisse et du Canada peuvent séjourner sans visa au Costa Rica jusqu’à 90 jours. Ils doivent néanmoins posséder un passeport valable plus de six mois au-delà de leur date d’arrivée, un billet de retour (ou de continuité de voyage vers un autre pays) et suffisamment d’argent pour la durée du séjour. Les citoyens de tous les autres pays doivent se renseigner auprès de l’ambassade ou du consulat du Costa Rica le plus proche.

Attention ! Le personnel au sol du pays de départ a à charge de faire appliquer ces exigences et ne vous laissera pas monter dans l’avion si vous n’êtes pas en règle.

En plus de leurs effets personnels, les voyageurs de plus de 18 ans sont autorisés à faire entrer au Costa Rica 500 g de tabac et cinq litres de vin et de spiritueux, ainsi qu’un ordinateur et deux caméras vidéos et/ou appareils photo. Les chiens et chats sont admis à condition d’avoir un certificat de santé et de vaccination en règle.

L’achat et l’exportation d’antiquités sont illégaux. Les contrevenants s’exposent à de lourdes sanctions. Il est également interdit d’acheter des objets listés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) : plumes d’oiseau, objets en écailles de tortue, fourrures, peaux de reptiles et de crocodiles hors élevage, et animaux et oiseaux vivants.

Personne n’est à l’abri d’un imprévu. Il est conseillé de souscrire une assurance annulation qui vous remboursera le montant du billet d’avion et les acomptes versés.

Une taxe de départ de US $ 29 est à payer aux guichets de la banque face aux enregistrements avant l’embarquement. Vérifiez bien, car de nombreux transporteurs l’incluent désormais dans le prix du billet.

Le décalage horaire avec l’Europe (sauf le Royaume-Uni) est de 8 heures en été et de 7 heures en hiver. Le décalage horaire avec le Royaume-Uni est de 6 heures toute l’année.

Aucun vaccin n’est exigé pour voyager au Costa Rica. Toutefois, il est recommandé d’être à jour en ce qui concerne les vaccinations universelles (diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite). Les vaccinations contre les hépatites A et B et la typhoïde sont conseillées pour les séjours longue durée.

Le Ministère de la santé au Costa Rica exige un certificat de vaccination contre la fièvre jaune pour toute personne arrivant d’un pays où existe le risque de contracter cette maladie, cela afin d’empêcher la pénétration de la maladie sur son territoire. Pour plus de renseignements, consultez les services consulaires de l’ambassade du Costa Rica dans votre pays.

Les risques de contracter la malaria sont faibles au Costa Rica. Malgré cela, les départements de santé publique de certains pays recommandent un traitement antipaludique, bien que la nécessité de cette mesure soit discutable. On peut cependant conseiller l’usage d’un anti-moustique contenant du DEET (diéthyl-méthyl-toluamide) contre les piqûres, car ce produit minimise le risque de contracter la malaria ainsi que d’autres maladies véhiculées par des insectes.

Les personnes souffrant d’une maladie préexistante sont invitées à le signaler à l’avance afin que cela soit pris en considération lors de la mise sur pied de leur voyage (permettant d’éviter les endroits où l’accès à un centre hospitalier serait difficile.) Mi Tiquicia ne prend pas en charge les éventuels coûts de santé ou de rapatriement. À ce titre, une assurance voyage, maladie et rapatriement est fortement recommandée.

Privilégiez des vêtements légers, courts la journée mais longs le soir, car les moustiques raffolent des touristes. Les cotons et synthétiques légers sont parfaits pour les climats tropicaux. Pensez à prendre un coupe-vent et un pull car les soirées dans les hautes terres sont fraîches. Prévoyez des chaussures légères et des chaussures de marche selon les activités que vous pratiquerez. Le parapluie et l’imperméable sont de mise toute l’année car vous risquez de rencontrer tous les climats dans la même journée.

La monnaie officielle au Costa Rica est le colón. En outre, les dollars US sont acceptés quasiment partout dans les villes et les lieux touristiques et sont disponibles dans la plupart des distributeurs de billets. Toutes les banques changent les dollars US et parfois les euros. Les banques d’État ne prennent pas de commission sur les changes d’espèces, mais les files d’attente sont souvent longues. De manière générale, vous pouvez utiliser des dollars pour régler les chambres d’hôtels, certains restaurants, les locations de voiture, les vols internes et les circuits touristiques. Ayez toutefois des colones sur vous dans les régions rurales, pour acheter des tickets de bus et pour vos menus achats.

San José compte de très nombreuses banques publiques et privées et toutes les localités d’une certaine importance ont au moins une agence bancaire. Vous trouverez des distributeurs automatiques (de colones et dollars) sur tout le territoire national. Les cartes bancaires (Visa, Mastercard) sont largement acceptées dans les hôtels de catégories moyenne et supérieure et dans les restaurants d’un certain standing. Avec la démocratisation des cartes bancaires, les chèques de voyage sont de plus en plus rares au Costa Rica et difficiles à changer en dehors des grandes villes.

Au Costa Rica, une taxe de vente de 13% s’ajoute aux notes d’hôtels et de restaurants.

En ce qui concerne les pourboires :

• Restaurants : En général, une taxe de service de 10% est déjà comprise dans l’addition. Il est donc inutile de laisser un pourboire, quoiqu’un petit geste soit toujours bienvenu !
• Hôtels : Dans les hôtels de catégorie supérieure, il est de bon ton de donner un pourboire au portier ($1 à $5/service) et à la femme de ménage ($1 à $2/jour).
• Guides touristiques : Donnez un pourboire de $5 à $20 par jour personne et par jour, et la moitié au chauffeur.
• Taxi : Un pourboire n’est pas nécessaire à moins que le chauffeur ne vous ait rendu un service particulier.

Les horaires suivants sont indicatifs. Ils peuvent varier entre les établissements et entre la haute et la basse saison.

• Administrations : La plupart sont ouvertes du lundi au vendredi de 8h à 17h avec fermeture à l’heure du déjeuner (peut varier selon l’organisme).
• Banques : Les agences bancaires sont ouvertes du lundi au vendredi de 9h à 16h (quelques-unes jusqu’à 21h) ; certaines agences sont ouvertes le samedi de 9h à 12h.
• Commerces : Les magasins sont, pour la plupart, ouverts du lundi au samedi de 9h à 18h (certains sont ouverts le dimanche). Quelques commerces ferment à l’heure du déjeuner. Ils sont également fermés pendant les fêtes (jour de Noël, Nouvel An, jeudi et vendredi de Pâques).
• Parcs nationaux : Les parcs nationaux sont généralement ouverts tous les jours de 8h à 16h. Certains ferment un jour par semaine pour entretien.
• Musées : Les musées peuvent fermer à l’heure du déjeuner et le lundi.

Vous pouvez circuler au Costa Rica avec le permis de conduire de votre pays d’origine pendant trois mois.

L’accès Internet est de plus en plus répandu sur le territoire costaricien. Le nombre de cybercafés a donc fortement décru ces dernières années avec l’avènement du smartphone et la généralisation du WiFi dans les restaurants et cafés. Vous trouverez néanmoins quelques cybercafés à San José et dans les grandes agglomérations. La plupart des hôtels offrent un accès WiFi gratuit et certains établissements publics ont même un PC à disposition.

Votre téléphone portable fonctionnera partout si vous possédez et avez activé l’option internationale. Cependant, il est possible que vous n’ayez pas de réseau dans les zones très reculées. Une autre option simple et bon marché consiste à acheter sur place une carte SIM prépayée pour la durée de votre séjour. On les trouve dans la plupart des commerces. Les principaux opérateurs sont Kolbi, Claro, Movistar et TuYo, mais certains réseaux offrent une meilleure couverture que d’autres.

Important: Si vous possédez un téléphone dernière génération avec accès Internet et pensez utiliser l’option internationale, n’oubliez pas de bloquer l’accès à Internet pour éviter de recevoir une facture démesurée à votre retour.

Au Costa Rica, le voltage utilisé est de 110 V, même si le voltage 220 V se généralise (notamment dans les hôtels). Les prises électriques sont semblables à celles trouvées en Amérique du Nord ; les visiteurs venant d’Europe auront donc besoin d’un adaptateur. Ce dernier n’a cependant aucune incidence sur le voltage. Prévoyez donc également un transformateur élévateur pour les prises qui fonctionneraient encore sur 110 V.

Certaines régions sont sujettes aux coupures d’électricité, notamment en cas de grosses pluies, car les lignes électriques – en raison de l’activité sismique – ne sont pas enterrées. Emportez une lampe de poche, cela peut toujours servir.

Le service de l’eau est assez bien organisé et, dans 90% des cas, vous ne risquez rien à boire l’eau du robinet durant votre séjour au Costa Rica. Si vous préférez, pour éviter tout désagrément, consommez de l’eau en bouteille que vous trouverez dans toutes les épiceries, appelées pulperías.

Le Costa Rica est une destination globalement sûre. Les recommandations habituelles sont toutefois de rigueur et quelques mesures de bon sens s’imposent. Ayez conscience de votre environnement, surtout en ville ; évitez de porter des bijoux et de laisser vos affaires sans surveillance. Conservez vos valeurs (bijoux, documents) dans les coffres de l’hôtel et n’emportez qu’un minimum d’argent lorsque vous partez en excursion. Gardez sur vous uniquement des copies de votre passeport et documents importants. Ne mettez pas votre argent et vos cartes bancaires dans un sac à dos ou un sac à main, mais dissimulez-les dans une pochette-banane ; les vols à la tire sont courants.

Soyez attentif à vos effets personnels dans les lieux publics, autobus, hôtels bon marché, restaurants ainsi qu’à la plage. Et ne laissez jamais vos affaires dans la voiture. Méfiez-vous également de ceux qui vous proposent de l’aide sans que vous ne la leur demandiez, car certaines personnes mal intentionnées peuvent en profiter pour vous dévaliser. Utilisez de préférence les transports en commun ou les taxis officiels et ne faites jamais de stop. Cela dit, le Costa Rica n’en reste pas moins le pays le plus sûr d’Amérique latine.

Le Costa Rica se trouve dans une région du monde sujette aux catastrophes naturelles. Les forces de la nature y sont extrêmement actives. Pendant la saison des pluies, de mai à novembre, les orages peuvent provoquer la crue des rivières et des inondations. Les glissements de terrain sont alors à craindre et des routes peuvent être coupées. La riche biodiversité du Costa Rica est due en large partie à l’intense activité géologique et sismique de son sol. Fort heureusement, les catastrophes naturelles à grande échelle sont rares. Cependant, le pays connaît régulièrement de petites secousses, ce qui est probablement une chance car cela repousse l’échéance d’un désastre plus important. Le Costa Rica n’est pas non plus à l’abri d’une éruption volcanique ; les volcans présentant une activité soutenue sont surveillés de près et leur accès est strictement réglementé. Mais si les forces de la nature sont puissantes et imprévisibles, restez surtout à l’affût des dangers plus immédiats : créatures venimeuses, contre-courants marins et le soleil de l’équateur.

Consultez la Comisión Nacional de Emergencias (CNE) et l’Observatorio Vulcanológico y Sismológico de Costa Rica (OVSICORI).

Préfixe international : 506

Services d’urgence : 911

Les bureaux de l’ICT (Instituto Costarricense de Turismo) des deux aéroports internationaux et de San José distribuent des brochures et cartes du pays gratuites et proposent une aide personnalisée. En dehors de la capitale, adressez-vous à une agence de voyages.